Connaissant mon
amour pour les chats, Elyne et Bernard me proposèrent de les accompagner
dans la maison d’une de leurs connaissances, partie en vacances pour
une huitaine de jours. Ils étaient chargés de prendre soin des trois
chats qui vivaient là.
Dans le salon, Gribouille, chat gris cendre, âgé de 19 ans, était pelotonné sur un fauteuil.
M’approchant de
lui, et lui parlant, il se mit à me répondre d’une étrange façon,
(jamais entendue de toute ma vie!) et de manière ininterrompue
« hahahahahahahahahahaaaaahaaahhaa….etc. Il respirait avec difficulté.
Et cela me parut interminable! Ma tête près de la sienne, le caressant
doucement, je lui répondais que je comprenais sa souffrance et par bien
d’autres mots doux…Il poursuivait son onomatopée… Très surprise,
intriguée, je ne savais pas comment agir pour le soulager!
Quand je tentais de
m’éloigner, il avançait sa patte et la poser sur ma main pour la
retenir, et ce, à plusieurs reprises. Il descendit du fauteuil et se
mit devant la porte de la véranda pour signifier qu’il souhaitait sortir
tout en poursuivant son interminable plainte.
La maîtresse de
maison avait laissé des ordres drastiques concernant ses trois chats :
pas le droit de sortir, pas le droit d’être ensemble, pas le droit de
manger les mêmes aliments.
Je captais bien l’ambiance du lieu et des différents occupants présents ou absents!
Alors je me mis à pratiquer une séquence d’EFT sur Gribouille par substitution :
« même si je me sens très mal, je suis un brave chat »
« même si je respire mal et que je me sens affaibli, je suis un super chat »
Puis ronde des tapotements :
« Malheureux…Je m’ennuie…Je vais bientôt partir…Pas le droit de manger de thon…Le droit de rien… » etc.…« Maintenant tout de suite, je me libère de ce fardeau, je choisis de me retrouver de l’énergie, des forces, me sentir mieux… »Il devint silencieux en quelques instants et commença à se balader dans la maison en inspectant les lieux!Je magnétisais son eau à boire pour compléter.
Séance d’EFT terminée, Gribouille se tut, renifla nez à nez son compère-chat le rouquin (avec qui, d‘après la maîtresse de maison, il ne s‘entendait pas); ce dernier, libéré de l’étage par Bernard, était descendu se poster près de la porte, marquant ainsi sa volonté de sortir. Gribouille se rendit dans la cuisine, et à l’étage, comme pour inspecter des lieux, déjà connus de lui. Puis nous quittâmes le la maison.