Océane est un bébé de 13 mois souffrant d’eczéma, petite fille adorable, aimée et choyée. Malgré tout cela, Océane souffre d’eczéma autour de toute l’oreille gauche. Cette plaque commence à s’étendre dans le cou.
Lors de la consultation, sa maman (Justine) m’explique la naissance de leur bébé.
Suite à une maladie, Justine est hospitalisée. Par sécurité, Océane va voir le jour prématurément par césarienne. Justine est proche du coma, Océane se voit placer en couveuse au service prénatal. L’enfant et la mère vont être séparées plus de 4 jours sans aucun contact. Le père est au petit soin tant pour leur bébé que pour son épouse.
La culpabilité
Je commence à tapoter avec la maman, sur sa propre culpabilité d’avoir été absente pendant les premiers jours de la vie d’Océane.
3 fois sur le point karaté
« Malgré ma culpabilité, je choisis de me pardonner pour mon absence. »
1er tour, complet en disant :
« ma culpabilité, »
« mon absence, »
« je suis une mauvaise mère, »
« j’aurais dû être plus prudente, »
« j’ai mis la vie de ma fille en danger, »
« j’ai raté mon accouchement, »
« j’ai hésité de prendre ma fille dans mes bras car je ne l’ai pas sentie passer. J’ai l’impression qu’elle est toujours là à l’intérieur… ».
2ème tour :
« ma culpabilité, mon absence. »
Je lui demande où elle en est, ce qu’elle ressent. Depuis, le début des tapotements, Justine est en larmes. Elle ne sait pas comment elle peut faire pour se pardonner tout cela. Car elle se sent coupable d’avoir travaillé jusqu’au bout de sa grossesse et de façon très dure.
3 fois sur le point karaté
« Malgré ma culpabilité, je choisis de me pardonner pour mon absence. »
1er tour, mêmes mots que premier tour :
« j’ai travaillé trop dur, »
« j’aurais dû m’arrêter plus tôt, »
« je n’ai pas pris soin de moi, »
« je n’ai pas pris soin d’Océane… »
2ème tour, j’alterne le positif au négatif en utilisant les mots précédents aux phrases suivantes :
« j’ai fait ce que j’ai pu avec qui je suis, »
« j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens à ma disposition, »
« je suis quelqu’un de bien, »
« je suis une bonne mère, »
« j’aime Océane, »
« je me pardonne pour tout le mal que j’ai fait à Océane y compris à moi-même. »
3ème tour, uniquement du positif en instant sur le pardon :
« Je choisis de me pardonner pour tout le mal que j’ai pu faire, »
« je choisis de me pardonner d’avoir trop travailler, »
« je choisis de me pardonner d’avoir travaillé trop dur, »
« je choisis de me pardonner de ma maladie, »
« je choisis de me pardonner car je le mérite, »
« je suis quelqu’un de bien, »
« je suis une bonne mère, »
« je suis une femme bien, »
Ensuite je change les phrases :
« et si je m’étais déjà pardonné, pourquoi est ce si facile de se pardonner, »
« et si j’étais déculpabilisé, pourquoi est ce si facile de se libérer de toute sa culpabilité, »
« et si je m’aimais telle que je suis profondément. »
Les larmes cèdent la place au sourire
Les larmes se sont arrêtées depuis longtemps, pendant les tapotements, j’ai pu remarquer un sourire prendre place.
Justine se redresse inconsciemment et on sent un soulagement ainsi qu’une détente s’installer.
Océane, elle, dort profondément depuis qu’on a commencé le travail.
Justine m’explique qu’elle n’avait pas eu le choix, que la maison qu’ils venaient de louer était en mauvais état, et qu’elle souhaitait que tout soit propre et parfait pour l’arrivée de leur fille. Elle peut dire, qu’elle est heureuse d’avoir réussi à ce que tout soit fait avant la naissance car elle ne voulait pas qu’Océane soit dans la poussière et les travaux.
Elle me regarde un sourire émerveillé : « Mon Dieu, c’est une bonne mère qui prévoit cela, je suis une bonne maman ! »
Je lui demande comment elle se sent par rapport à sa culpabilité. Elle me répond qu’elle l’évalue à 1 sur 10, car elle se dit qu’elle aurait pu demander de l’aide et gérer les travaux autrement mais que leur situation financière est difficile, qu’elle a voulu économiser.
Le pardon
Nous recommençons les tapotements.
3 fois sur le point karaté
« Malgré le reste de ma culpabilité, je choisis de me pardonner totalement et profondément. »
1er tour, je vais insister sur le reste de culpabilité et sur le pardon.
Je fais un tour complet en disant mon reste de culpabilité en lui demandant de penser aux travaux de la maison, et au manque d’argent.
Ensuite, je fais un autre tour avec les phrases suivantes en alternant à chaque fois :
« Je choisis de me pardonner profondément et totalement »
« Je choisis de me pardonner profondément et totalement pour tout le mal que j’ai pu faire, y compris à moi-même, »
« j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens que j’avais, »
« j’ai fait ce que j’ai pu avec qui je suis, »
« je suis heureuse et fière de qui je suis, »
« je suis fière de mon courage, »
« je suis quelqu’un de bien, »
« je suis une bonne mère, »
« je suis une bonne épouse, »
« je m’aime profondément et totalement. »
2ème tour :
« pourquoi est ce si facile de se pardonner, »
« pourquoi est ce si facile de s’aimer profondément et totalement, »
« pourquoi est ce si facile de se libérer de toute sa culpabilité, »
« et si je m’étais déjà totalement et entièrement pardonnée, »
« et si j’étais déjà entièrement déculpabilisée, »
« et si je m’aimais déjà profondément, pourquoi est ce si facile… »
« et si je m’étais déjà totalement pardonnée… »
Je regarde Justine et lui demande à combien est sa culpabilité.
Elle me répond 0 sur 10, elle se sent libérée d’un poids, elle ressent une certaine confiance s’installer. Elle se retourne vers Océane avec un regard que seul une mère peut avoir, comprenant toute la fierté de son enfant, l’amour inconditionnel. On sent une chaleur se dégager de Justine. Je lui propose d’expliquer tout cela à Océane, la façon dont s’est déroulé l’accouchement, les circonstances des événements, surtout lui dire à quel point elle aime sa fille, qu’elle est fière de ce petit bout de chou, de son courage, d’avoir réussi à survivre dans les premiers jours de sa vie. Justine se sent prise d’une angoisse. Elle a peur de ne pas trouver les mots. Je lui propose de le faire maintenant, dans les mots simples, ceux qui sortent de son cœur, avec cette chaleur, cet amour et la confiance qu’elle ressent. Comme pour confirmer cette demande, Océane se réveille et tend les bras vers Justine.
Justine détache Océane de son siège, la serre contre elle, et commence à lui parler. C’est un moment magique, de pardon, de réconciliation, de partage. Océane est réceptive, écoute sa mère avec une attention impressionnante. La séance se termine, je demande à Justine de renforcer le travail en tapotant la phrase : « Je me pardonne entièrement et profondément. »
La guérison
Nous convenons d’un autre rendez vous pour Océane. La semaine suivante, j’accueille la mère et sa fille avec une certaine surprise. L’eczéma d’Océane diminue déjà sans avoir travaillé sur elle. Justine me dit, qu’elle est venue quand même car en tant que bonne mère, elle veut être certaine que tout soit réglé, et désire qu’Océane soit épanouie entièrement.
Nous commençons donc à tapoter sur Justine. Océane reste sur les bras de sa maman pendant tout le travail. Elle va s’agiter par moment, selon les phrases dites et puis va s’endormir profondément.
3 fois sur le point karaté
« Malgré ma naissance difficile, je suis aimée profondément et totalement. »
Tapotements uniquement positifs en accord avec la maman, nous avons choisis de valoriser Océane, de lui donner toutes chances d’un nouveau départ en confiance. A mon étonnement, Justine va prendre le relais en donnant elle-même des phrases pendant les tapotements. Nous allons donc dire les phrases suivantes : « Océane est une petite fille ok, un bébé génial, un enfant aimé et désiré, tu es belle, tu as toute ma confiance, tu es adorable et adorée, tu es ok, maman et papa sont fiers de toi, on t’aime telle que tu es, on t’aime profondément, tu es super, tu es un bébé magnifique, tu es un bonheur quotidien, etc. ».
Je propose à Justine de renouveller ce travail avec le papa, chez eux dans leur foyer. Je lui explique aussi qu’il serait peut être bon de demander à son époux, se qu’il a ressenti lors de cette naissance. Que lui aussi, puisse se dégager.
Quelques semaines plus tard, Justine me téléphone pour me dire que l’eczéma d’Océane a complètement disparu. Qu’elle passe des nuits complètes. Que son mari a pu lui dire toute l’inquiétude qu’il avait ressentie de perdre sa femme et sa fille. Justine a pris l’initiative de demander à son époux de parler à Océane, et de lui expliquer ce qu’il avait vécu et ressenti. Ce qui fut fait. Le couple retrouve une complicité, les non-dits ont pu être dénoncés, et Océane rayonne !
Lors de la consultation, sa maman (Justine) m’explique la naissance de leur bébé.
Suite à une maladie, Justine est hospitalisée. Par sécurité, Océane va voir le jour prématurément par césarienne. Justine est proche du coma, Océane se voit placer en couveuse au service prénatal. L’enfant et la mère vont être séparées plus de 4 jours sans aucun contact. Le père est au petit soin tant pour leur bébé que pour son épouse.
La culpabilité
Je commence à tapoter avec la maman, sur sa propre culpabilité d’avoir été absente pendant les premiers jours de la vie d’Océane.
3 fois sur le point karaté
« Malgré ma culpabilité, je choisis de me pardonner pour mon absence. »
1er tour, complet en disant :
« ma culpabilité, »
« mon absence, »
« je suis une mauvaise mère, »
« j’aurais dû être plus prudente, »
« j’ai mis la vie de ma fille en danger, »
« j’ai raté mon accouchement, »
« j’ai hésité de prendre ma fille dans mes bras car je ne l’ai pas sentie passer. J’ai l’impression qu’elle est toujours là à l’intérieur… ».
2ème tour :
« ma culpabilité, mon absence. »
Je lui demande où elle en est, ce qu’elle ressent. Depuis, le début des tapotements, Justine est en larmes. Elle ne sait pas comment elle peut faire pour se pardonner tout cela. Car elle se sent coupable d’avoir travaillé jusqu’au bout de sa grossesse et de façon très dure.
3 fois sur le point karaté
« Malgré ma culpabilité, je choisis de me pardonner pour mon absence. »
1er tour, mêmes mots que premier tour :
« j’ai travaillé trop dur, »
« j’aurais dû m’arrêter plus tôt, »
« je n’ai pas pris soin de moi, »
« je n’ai pas pris soin d’Océane… »
2ème tour, j’alterne le positif au négatif en utilisant les mots précédents aux phrases suivantes :
« j’ai fait ce que j’ai pu avec qui je suis, »
« j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens à ma disposition, »
« je suis quelqu’un de bien, »
« je suis une bonne mère, »
« j’aime Océane, »
« je me pardonne pour tout le mal que j’ai fait à Océane y compris à moi-même. »
3ème tour, uniquement du positif en instant sur le pardon :
« Je choisis de me pardonner pour tout le mal que j’ai pu faire, »
« je choisis de me pardonner d’avoir trop travailler, »
« je choisis de me pardonner d’avoir travaillé trop dur, »
« je choisis de me pardonner de ma maladie, »
« je choisis de me pardonner car je le mérite, »
« je suis quelqu’un de bien, »
« je suis une bonne mère, »
« je suis une femme bien, »
Ensuite je change les phrases :
« et si je m’étais déjà pardonné, pourquoi est ce si facile de se pardonner, »
« et si j’étais déculpabilisé, pourquoi est ce si facile de se libérer de toute sa culpabilité, »
« et si je m’aimais telle que je suis profondément. »
Les larmes cèdent la place au sourire
Les larmes se sont arrêtées depuis longtemps, pendant les tapotements, j’ai pu remarquer un sourire prendre place.
Justine se redresse inconsciemment et on sent un soulagement ainsi qu’une détente s’installer.
Océane, elle, dort profondément depuis qu’on a commencé le travail.
Justine m’explique qu’elle n’avait pas eu le choix, que la maison qu’ils venaient de louer était en mauvais état, et qu’elle souhaitait que tout soit propre et parfait pour l’arrivée de leur fille. Elle peut dire, qu’elle est heureuse d’avoir réussi à ce que tout soit fait avant la naissance car elle ne voulait pas qu’Océane soit dans la poussière et les travaux.
Elle me regarde un sourire émerveillé : « Mon Dieu, c’est une bonne mère qui prévoit cela, je suis une bonne maman ! »
Je lui demande comment elle se sent par rapport à sa culpabilité. Elle me répond qu’elle l’évalue à 1 sur 10, car elle se dit qu’elle aurait pu demander de l’aide et gérer les travaux autrement mais que leur situation financière est difficile, qu’elle a voulu économiser.
Le pardon
Nous recommençons les tapotements.
3 fois sur le point karaté
« Malgré le reste de ma culpabilité, je choisis de me pardonner totalement et profondément. »
1er tour, je vais insister sur le reste de culpabilité et sur le pardon.
Je fais un tour complet en disant mon reste de culpabilité en lui demandant de penser aux travaux de la maison, et au manque d’argent.
Ensuite, je fais un autre tour avec les phrases suivantes en alternant à chaque fois :
« Je choisis de me pardonner profondément et totalement »
« Je choisis de me pardonner profondément et totalement pour tout le mal que j’ai pu faire, y compris à moi-même, »
« j’ai fait ce que j’ai pu avec les moyens que j’avais, »
« j’ai fait ce que j’ai pu avec qui je suis, »
« je suis heureuse et fière de qui je suis, »
« je suis fière de mon courage, »
« je suis quelqu’un de bien, »
« je suis une bonne mère, »
« je suis une bonne épouse, »
« je m’aime profondément et totalement. »
2ème tour :
« pourquoi est ce si facile de se pardonner, »
« pourquoi est ce si facile de s’aimer profondément et totalement, »
« pourquoi est ce si facile de se libérer de toute sa culpabilité, »
« et si je m’étais déjà totalement et entièrement pardonnée, »
« et si j’étais déjà entièrement déculpabilisée, »
« et si je m’aimais déjà profondément, pourquoi est ce si facile… »
« et si je m’étais déjà totalement pardonnée… »
Je regarde Justine et lui demande à combien est sa culpabilité.
Elle me répond 0 sur 10, elle se sent libérée d’un poids, elle ressent une certaine confiance s’installer. Elle se retourne vers Océane avec un regard que seul une mère peut avoir, comprenant toute la fierté de son enfant, l’amour inconditionnel. On sent une chaleur se dégager de Justine. Je lui propose d’expliquer tout cela à Océane, la façon dont s’est déroulé l’accouchement, les circonstances des événements, surtout lui dire à quel point elle aime sa fille, qu’elle est fière de ce petit bout de chou, de son courage, d’avoir réussi à survivre dans les premiers jours de sa vie. Justine se sent prise d’une angoisse. Elle a peur de ne pas trouver les mots. Je lui propose de le faire maintenant, dans les mots simples, ceux qui sortent de son cœur, avec cette chaleur, cet amour et la confiance qu’elle ressent. Comme pour confirmer cette demande, Océane se réveille et tend les bras vers Justine.
Justine détache Océane de son siège, la serre contre elle, et commence à lui parler. C’est un moment magique, de pardon, de réconciliation, de partage. Océane est réceptive, écoute sa mère avec une attention impressionnante. La séance se termine, je demande à Justine de renforcer le travail en tapotant la phrase : « Je me pardonne entièrement et profondément. »
La guérison
Nous convenons d’un autre rendez vous pour Océane. La semaine suivante, j’accueille la mère et sa fille avec une certaine surprise. L’eczéma d’Océane diminue déjà sans avoir travaillé sur elle. Justine me dit, qu’elle est venue quand même car en tant que bonne mère, elle veut être certaine que tout soit réglé, et désire qu’Océane soit épanouie entièrement.
Nous commençons donc à tapoter sur Justine. Océane reste sur les bras de sa maman pendant tout le travail. Elle va s’agiter par moment, selon les phrases dites et puis va s’endormir profondément.
3 fois sur le point karaté
« Malgré ma naissance difficile, je suis aimée profondément et totalement. »
Tapotements uniquement positifs en accord avec la maman, nous avons choisis de valoriser Océane, de lui donner toutes chances d’un nouveau départ en confiance. A mon étonnement, Justine va prendre le relais en donnant elle-même des phrases pendant les tapotements. Nous allons donc dire les phrases suivantes : « Océane est une petite fille ok, un bébé génial, un enfant aimé et désiré, tu es belle, tu as toute ma confiance, tu es adorable et adorée, tu es ok, maman et papa sont fiers de toi, on t’aime telle que tu es, on t’aime profondément, tu es super, tu es un bébé magnifique, tu es un bonheur quotidien, etc. ».
Je propose à Justine de renouveller ce travail avec le papa, chez eux dans leur foyer. Je lui explique aussi qu’il serait peut être bon de demander à son époux, se qu’il a ressenti lors de cette naissance. Que lui aussi, puisse se dégager.
Quelques semaines plus tard, Justine me téléphone pour me dire que l’eczéma d’Océane a complètement disparu. Qu’elle passe des nuits complètes. Que son mari a pu lui dire toute l’inquiétude qu’il avait ressentie de perdre sa femme et sa fille. Justine a pris l’initiative de demander à son époux de parler à Océane, et de lui expliquer ce qu’il avait vécu et ressenti. Ce qui fut fait. Le couple retrouve une complicité, les non-dits ont pu être dénoncés, et Océane rayonne !
Nathalie Moreira, Thérapeute EFT, Liège-Belgique
courriel : nathalie.moreira@skynet.be
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