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Un médecin qui
croit fortement à l'intérêt thérapeutique de la méthode EFT présente ce
cas où la personne a pu arrêter de fumer en une seule séance d'EFT
Le docteur Alexander R. Lees, du Canada, remet à niveau les croyances de son client pour lui donner le "cadre mental" lui permettant d'arrêter de fumer. Remarquez comment il décrit le sentiment de fierté d'être un gagnant de son client (une forme de perfectionnisme) et ensuite sa manière très professionnelle de combiner ce besoin avec la méthode EFT pour réussir en une seule séance à lui faire arrêter de fumer.
Gary Craig a ajouté quelques commentaires personnels au cours de ce compte rendu.
Traduction de la page
**http://www.emofree.com/Addictions/smokingonesessionwonder.htm**
Le Dr. Alexander Lees écrit :
"John a 47 ans. Il se décrit comme un ex-athlète. Puis, au bout de dix minutes sur ce sujet environ, il commence à se décrire comme un homme d'affaire qui réussit. John explique ensuite qu'une blessure grave a interrompu brusquement sa carrière d'athlète, et qu'en dépit d'un mauvais pronostic, avec sa forte volonté et sa détermination, il s'est rééduqué lui-même - encore une victoire.
"Il raconte ensuite qu'après cela, il a emprunté des fonds et a créé une jeune entreprise en plein essor, et à nouveau "avec toutes ses tripes et sa détermination" il a créé une affaire très profitable. Au bout de trois ans il avait remboursé les prêts, avec intérêts, "à tous mes copains qui croyaient en moi".
"Après ce récit, John a commencé à se calmer un peu et j'ai remarqué que sa confiance en lui-même et sa bravade aussi diminuaient. John semblait se ratatiner physiquement sous mes yeux, sa voix et sa personnalité puissantes commençaient aussi à faiblir. Il m'a semblé qu'en quelques instants la personnalité vibrante avait été remplacée par un homme d'un certain âge, hésitant, voûté et discret.
"C'est à ce moment que j'ai commencé à me demander quel était exactement la nature du crime horrible qu'il était sur le point de confesser.
"Il faut que vous compreniez, la rééducation a été douloureuse et difficile", a commencé John, un ton plus bas. "Et les docteurs disaient que mes chances d'une récupération raisonnable étaient minces. J'ai toujours réussi dans tout ce à quoi je décidais d'appliquer mon mental, mais je dois avouer -- et ça me fait de la peine -- je dois avouer, que CELA m'a vaincu."
"Maintenant, mon cerveau s'activait vraiment, me proposant différentes scènes entre ce qu'il avait déployé au début de l'interview et le problème non encore dévoilé dans lequel il voulait me piéger. Aussi doucement que j'ai pu, j'ai lancé une sonde pour obtenir plus d'informations.
"Qu'est-ce qui s'est passé exactement, pendant votre convalescence, John ?"
"En se tortillant, et en refusant toujours de me regarder dans les yeux, John a dit : "Je suis un fumeur".
"Je suis sûr que John n'a pas entendu le soupir de soulagement que j'ai laissé échapper en disant :
- "Vous fumez ?"
- "Heu, oui. Certains gars se propulsaient jusqu'au jardin du toit dans leur fauteuil roulant et j'ai fini par les rejoindre. Tous les quatre fumaient, et au bout d'un certain moment, je l'ai fait aussi. Puis je suis allé à des programmes pour cesser de fumer, j'ai acheté des vidéos, et j'ai essayé des approches. A chaque fois, j'essayais d'arrêter, puis je fumais encore plus. Je déteste perdre, Doc. Pouvez-vous m'aider ?" C'était là sa demande plaintive.
"Pour me donner un moment de répit et d'adaptation, j'ai offert à John de prendre une tasse de thé et j'ai quitté la pièce pour tapoter sur moi-même tout en traversant le couloir.
"En revenant, je lui ai dit : "Hé! bien, John, il me semble que vous ayez changé d'identité, et que l'athlète en vous n'est plus aux commandes."
[NOTE DE GARY CRAIG : Remarquez le langage très créatif que le Dr Lees utilise dans son approche. Cela installe le décor parfaitement pour ce qui va venir ensuite.]
"DR LEES CONTINUE : John a dit "Ah! bon ?" C'est toujours quelque chose que le considère comme un indice pour savoir si ce que j'ai formulé a besoin de plus de clarification. Alors j'ai dit : "La partie de vous qui est forte, déterminée et concentrée (et ici nous touchons le domaine des ressouces de la personne), cette partie de vous qui vous a permis de devenir un athlète de haut niveau, cette même partie de vous qui vous a permis de devenir un homme d'affaire couronné de succès, cette partie-là s'est perdue dans un nuage de fumée, on dirait. Vous voyez, quand vous avez commencé à fumer, vous avez pensé que c'était maintenant cela que vous étiez, au lieu de penser que c'était seulement quelque chose que vous faisiez."
[NOTE DE GARY CRAIG : Superbe reformulation !]
"DR LEES CONTINUE : "Maintenant, comme le reste d'entre nous, je suis sûr que vous avez manqué la balle une fois ou deux dans votre carrière, n'est-ce pas ?" - "Pas très souvent", répondit John, qui semblait retrouver son ressort. J'ai dit :
- "Exactement. Quand vous opérez à un niveau moins qu'optimum, vous n'êtes pas vraiment vous-même ! Votre vrai moi, c'est celui qui agit, c'est le gagnant, et parce que c'est ce que vous êtes, quand vous avez essayé d'arrêter de fumer et que vous n'avez pas réussi, ou que vous n'avez pas pu, cela ne rentrait pas dans le cadre de ce que vous êtes réellement."
- "Vous savez, Doc, vous êtes le premier qui comprends. Merci !" dit John, qui avait l'air d'aller de mieux en mieux à chaque minute.
"D'accord, John, alors il y a ce type qui est Coach (encore un essai de m'adapter à John) et qui vit en Californie. Il semble qu'il comprend réellement cette "partie négative" qui prend le dessus et qui gâche tout. Il a une technique pour remettre le gagnant en selle et lui faire reprendre le contrôle. Et c'est le gagnant qui peut faire ça, hein. J'ai raison ?" - "Vous l'avez très bien compris", a dit John.
[NOTE DE GARY CRAIG : Remarquez comment le Dr Lees présente l'EFT très intelligemment à une personne novice. Il ne l'appelle pas par son nom, mais fait seulement référence à une tierce personne (ce type qui est Coach en Californie) en lui donnant de la crédibilité.]
"LE DR LEES CONTINUE: En tapotant le point karaté, j'ai fait répéter à John :
"- Même si la partie de moi qui se sentait comme un perdant avait pris le dessus pendant un moment, maintenant la partie de moi qui est le gagnant est plus forte, et peut dominer".
Souvenez-vous, ceci s'adapte à la manière de penser de John. Et ensuite :
"- Même si le gagnant en moi a été blessé, et a dû se reposer un peu et c'est là que la cigarette a commencé, maintenant je suis revenu dans la place et je peux vaincre cela facilement."
"Nous avons ensuite fait une séquence complète avec le rappel suivant :
- "Ce sentiment d'être un perdant", suivi de "Maintenant le gagnant prend le dessus."
Cette séquence a été dite d'une voix forte et énergique. John a fait la séquence suivante de lui-même, après que j'aie suggéré que le gagnant en fasse une. Sa phrase de rappel était : "Le gagnant est vainqueur."
"Après quelques séquences avec des variations, John a souri et dit : "Hé, Doc, comment je pourrais dire - cette chose, je vais lui botter le c..!"
La congruence dans la manière dont John s'exprimait maintenant m'a convaincu que, là, "ça le faisait".
"John se sentait beaucoup mieux maintenant, et nous avons pris rendez-vous pour deux semaines plus tard. Huit jours après, John a annulé ce rendez-vous en disant qu'il n'en avait plus besoin. Il n'avait pas touché une seule cigarette depuis la séance. Il m'a dit au téléphone : "Il y a eu quelques moments où le besoin s'est fait sentir très fort, mais j'ai tapoté sur le point karaté et j'ai répété : "Ce truc-là, je peux lui botter le c..!".
"Un des problèmes centraux de ce cas peut être résumé de la manière suivante. La façon dont John se percevait, dans une grande partie de son identité, était basée sur la performance. Dans la littérature psy, on nous dit carrément que c'est une croyance fausse et qu'il faut la corriger. Mais je préfère laisser ces "jugements gravés dans la pierre" à d'autres. Je préfère remarquer quelle tendance peut être utile dans tel ou tel contexte, ou peut représenter un atout quelque part.
"Dans la manière de penser de John, selon laquelle "les gagnants gagnent, les perdants perdent", le fait de ne pas arriver à "gagner cette bataille" avait fait de lui un raté. En reformulant la partie "perdante" comme étant un simple accident de parcours dans l'ensemble, et en certifiant que le gagnant pouvait corriger cela avec l'aide du Coach de Californie, j'ai vu que ça convenait à John.
"La fin délicieuse - se débarrasser de l'accoutumance en une seule séance - était aussi quelque chose qui convenait au sentiment d'identité de John. Et pour moi, cela démontrait une fois de plus à quel point il est profitable de rejoindre la façon dont le client perçoit le monde, et d'y adapter l'EFT."
Dr. Alexander R. Lees
Le docteur Alexander R. Lees, du Canada, remet à niveau les croyances de son client pour lui donner le "cadre mental" lui permettant d'arrêter de fumer. Remarquez comment il décrit le sentiment de fierté d'être un gagnant de son client (une forme de perfectionnisme) et ensuite sa manière très professionnelle de combiner ce besoin avec la méthode EFT pour réussir en une seule séance à lui faire arrêter de fumer.
Gary Craig a ajouté quelques commentaires personnels au cours de ce compte rendu.
Traduction de la page
**http://www.emofree.com/Addictions/smokingonesessionwonder.htm**
Le Dr. Alexander Lees écrit :
"John a 47 ans. Il se décrit comme un ex-athlète. Puis, au bout de dix minutes sur ce sujet environ, il commence à se décrire comme un homme d'affaire qui réussit. John explique ensuite qu'une blessure grave a interrompu brusquement sa carrière d'athlète, et qu'en dépit d'un mauvais pronostic, avec sa forte volonté et sa détermination, il s'est rééduqué lui-même - encore une victoire.
"Il raconte ensuite qu'après cela, il a emprunté des fonds et a créé une jeune entreprise en plein essor, et à nouveau "avec toutes ses tripes et sa détermination" il a créé une affaire très profitable. Au bout de trois ans il avait remboursé les prêts, avec intérêts, "à tous mes copains qui croyaient en moi".
"Après ce récit, John a commencé à se calmer un peu et j'ai remarqué que sa confiance en lui-même et sa bravade aussi diminuaient. John semblait se ratatiner physiquement sous mes yeux, sa voix et sa personnalité puissantes commençaient aussi à faiblir. Il m'a semblé qu'en quelques instants la personnalité vibrante avait été remplacée par un homme d'un certain âge, hésitant, voûté et discret.
"C'est à ce moment que j'ai commencé à me demander quel était exactement la nature du crime horrible qu'il était sur le point de confesser.
"Il faut que vous compreniez, la rééducation a été douloureuse et difficile", a commencé John, un ton plus bas. "Et les docteurs disaient que mes chances d'une récupération raisonnable étaient minces. J'ai toujours réussi dans tout ce à quoi je décidais d'appliquer mon mental, mais je dois avouer -- et ça me fait de la peine -- je dois avouer, que CELA m'a vaincu."
"Maintenant, mon cerveau s'activait vraiment, me proposant différentes scènes entre ce qu'il avait déployé au début de l'interview et le problème non encore dévoilé dans lequel il voulait me piéger. Aussi doucement que j'ai pu, j'ai lancé une sonde pour obtenir plus d'informations.
"Qu'est-ce qui s'est passé exactement, pendant votre convalescence, John ?"
"En se tortillant, et en refusant toujours de me regarder dans les yeux, John a dit : "Je suis un fumeur".
"Je suis sûr que John n'a pas entendu le soupir de soulagement que j'ai laissé échapper en disant :
- "Vous fumez ?"
- "Heu, oui. Certains gars se propulsaient jusqu'au jardin du toit dans leur fauteuil roulant et j'ai fini par les rejoindre. Tous les quatre fumaient, et au bout d'un certain moment, je l'ai fait aussi. Puis je suis allé à des programmes pour cesser de fumer, j'ai acheté des vidéos, et j'ai essayé des approches. A chaque fois, j'essayais d'arrêter, puis je fumais encore plus. Je déteste perdre, Doc. Pouvez-vous m'aider ?" C'était là sa demande plaintive.
"Pour me donner un moment de répit et d'adaptation, j'ai offert à John de prendre une tasse de thé et j'ai quitté la pièce pour tapoter sur moi-même tout en traversant le couloir.
"En revenant, je lui ai dit : "Hé! bien, John, il me semble que vous ayez changé d'identité, et que l'athlète en vous n'est plus aux commandes."
[NOTE DE GARY CRAIG : Remarquez le langage très créatif que le Dr Lees utilise dans son approche. Cela installe le décor parfaitement pour ce qui va venir ensuite.]
"DR LEES CONTINUE : John a dit "Ah! bon ?" C'est toujours quelque chose que le considère comme un indice pour savoir si ce que j'ai formulé a besoin de plus de clarification. Alors j'ai dit : "La partie de vous qui est forte, déterminée et concentrée (et ici nous touchons le domaine des ressouces de la personne), cette partie de vous qui vous a permis de devenir un athlète de haut niveau, cette même partie de vous qui vous a permis de devenir un homme d'affaire couronné de succès, cette partie-là s'est perdue dans un nuage de fumée, on dirait. Vous voyez, quand vous avez commencé à fumer, vous avez pensé que c'était maintenant cela que vous étiez, au lieu de penser que c'était seulement quelque chose que vous faisiez."
[NOTE DE GARY CRAIG : Superbe reformulation !]
"DR LEES CONTINUE : "Maintenant, comme le reste d'entre nous, je suis sûr que vous avez manqué la balle une fois ou deux dans votre carrière, n'est-ce pas ?" - "Pas très souvent", répondit John, qui semblait retrouver son ressort. J'ai dit :
- "Exactement. Quand vous opérez à un niveau moins qu'optimum, vous n'êtes pas vraiment vous-même ! Votre vrai moi, c'est celui qui agit, c'est le gagnant, et parce que c'est ce que vous êtes, quand vous avez essayé d'arrêter de fumer et que vous n'avez pas réussi, ou que vous n'avez pas pu, cela ne rentrait pas dans le cadre de ce que vous êtes réellement."
- "Vous savez, Doc, vous êtes le premier qui comprends. Merci !" dit John, qui avait l'air d'aller de mieux en mieux à chaque minute.
"D'accord, John, alors il y a ce type qui est Coach (encore un essai de m'adapter à John) et qui vit en Californie. Il semble qu'il comprend réellement cette "partie négative" qui prend le dessus et qui gâche tout. Il a une technique pour remettre le gagnant en selle et lui faire reprendre le contrôle. Et c'est le gagnant qui peut faire ça, hein. J'ai raison ?" - "Vous l'avez très bien compris", a dit John.
[NOTE DE GARY CRAIG : Remarquez comment le Dr Lees présente l'EFT très intelligemment à une personne novice. Il ne l'appelle pas par son nom, mais fait seulement référence à une tierce personne (ce type qui est Coach en Californie) en lui donnant de la crédibilité.]
"LE DR LEES CONTINUE: En tapotant le point karaté, j'ai fait répéter à John :
"- Même si la partie de moi qui se sentait comme un perdant avait pris le dessus pendant un moment, maintenant la partie de moi qui est le gagnant est plus forte, et peut dominer".
Souvenez-vous, ceci s'adapte à la manière de penser de John. Et ensuite :
"- Même si le gagnant en moi a été blessé, et a dû se reposer un peu et c'est là que la cigarette a commencé, maintenant je suis revenu dans la place et je peux vaincre cela facilement."
"Nous avons ensuite fait une séquence complète avec le rappel suivant :
- "Ce sentiment d'être un perdant", suivi de "Maintenant le gagnant prend le dessus."
Cette séquence a été dite d'une voix forte et énergique. John a fait la séquence suivante de lui-même, après que j'aie suggéré que le gagnant en fasse une. Sa phrase de rappel était : "Le gagnant est vainqueur."
"Après quelques séquences avec des variations, John a souri et dit : "Hé, Doc, comment je pourrais dire - cette chose, je vais lui botter le c..!"
La congruence dans la manière dont John s'exprimait maintenant m'a convaincu que, là, "ça le faisait".
"John se sentait beaucoup mieux maintenant, et nous avons pris rendez-vous pour deux semaines plus tard. Huit jours après, John a annulé ce rendez-vous en disant qu'il n'en avait plus besoin. Il n'avait pas touché une seule cigarette depuis la séance. Il m'a dit au téléphone : "Il y a eu quelques moments où le besoin s'est fait sentir très fort, mais j'ai tapoté sur le point karaté et j'ai répété : "Ce truc-là, je peux lui botter le c..!".
"Un des problèmes centraux de ce cas peut être résumé de la manière suivante. La façon dont John se percevait, dans une grande partie de son identité, était basée sur la performance. Dans la littérature psy, on nous dit carrément que c'est une croyance fausse et qu'il faut la corriger. Mais je préfère laisser ces "jugements gravés dans la pierre" à d'autres. Je préfère remarquer quelle tendance peut être utile dans tel ou tel contexte, ou peut représenter un atout quelque part.
"Dans la manière de penser de John, selon laquelle "les gagnants gagnent, les perdants perdent", le fait de ne pas arriver à "gagner cette bataille" avait fait de lui un raté. En reformulant la partie "perdante" comme étant un simple accident de parcours dans l'ensemble, et en certifiant que le gagnant pouvait corriger cela avec l'aide du Coach de Californie, j'ai vu que ça convenait à John.
"La fin délicieuse - se débarrasser de l'accoutumance en une seule séance - était aussi quelque chose qui convenait au sentiment d'identité de John. Et pour moi, cela démontrait une fois de plus à quel point il est profitable de rejoindre la façon dont le client perçoit le monde, et d'y adapter l'EFT."
Dr. Alexander R. Lees