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Création consciente selon le Plan Divin
Il nous fait très plaisir de vous proposer une méditation guidée sur le thème fascinant du pouvoir créateur, afin que vous puissiez travailler à la manifestation de ce que vous voulez vraiment vivre, mais conformément au Plan Divin
prévu pour vous et pour chaque forme de conscience qui peuple ce monde
(car nous sommes tous en interrelation, contrairement aux apparences
trompeuses que génère l’identification à un « moi » distinct de son
environnement).
Pour faire très simple au sujet du pouvoir créateur, sachez qu’il
s’active du moment où vos émotions sont alignées sur vos pensées.
L’orientation de ce pouvoir se fait la plupart du temps inconsciemment,
par défaut pourrions-nous dire, selon des modes de fonctionnement
psychiques répétitifs (ou conditionnements) instillés en la conscience
de veille par un ensemble de mémoires inconscientes que nous pourrions
comparer aux programmes automatiques d’un ordinateur. L’être humain est
un véritable magicien créant constamment de nouvelles
réalités, mais le plus souvent dans une totale inconscience de l’énergie
créatrice qu’il est en train d’émettre et qui engendre un ensemble de
conséquences en cascade qui seront autant de situations et d’événements
qu’il vivra un jour. En effet, que l’on soit conscient ou pas du pouvoir
créateur ne change rien au fait qu’il soit actif, bien au contraire.
Celui qui s’identifie à un schéma de pensée, dans l’inconscience de son
incidence, n’émet aucun doute quant à la possibilité qu’il se manifeste
ou pas dans sa vie. Cette absence de doute permettra au subconscient
d’être directement impacté par le schéma de pensée et de créer ainsi la
réalité intérieure correspondante à ce schéma. Conformément au fait que
le macrocosme est à l’image du microcosme, la réalité intérieure
(microcosme) tendra à se manifester tôt ou tard dans la réalité
extérieure (macrocosme) de l’individu, lui présentant alors une
situation à laquelle il réagira en générant un taux vibratoire identique
à celui qu’il avait émis lorsqu’il l’avait créée psychiquement (par ses
pensées et ses émotions). Cette création par défaut est ce que l’on
appelle de la magie inconsciente.
Cela nous amène à considérer l’extrême importance de la maîtrise de soi. Comme le disait le Bouddha historique Siddharta Gautama il y a 2500 ans déjà : « ce que nous sommes aujourd'hui résulte de nos pensées d'hier ; et de nos pensées d'aujourd'hui dépendra notre vie de demain : notre esprit bâtit notre vie. Votre pire ennemi ne peut pas vous blesser autant que vos pensées. Mais une fois maîtrisées, personne ne vous aidera autant que vos pensées. ». Il disait également : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde », ou encore « avec nos pensées, nous créons le monde ». Nos pensées sont donc la matière première avec laquelle nous créons les futures réalités que nous vivrons dans notre vie, mais également toutes nos réalités intérieures, c’est-à-dire notre santé, nos forces et faiblesses, nos croyances au sujet de nous-mêmes et notre vision du monde qui conditionnent notre rapport avec celui-ci et toutes les formes de conscience qui le composent. A ce niveau, le problème est que la plupart des êtres humains se laissent totalement conditionner par l’image que leur projette leur environnement, la société et les autres. L’interprétation qu’ils font des stimuli produits par le monde extérieur implante en leur psyché un ensemble de croyances auxquelles ils s’identifieront pleinement et qui deviendront leur réalité intérieure, contribuant comme nous l’avons vu à produire de nouvelles réalités extérieures qui seront la projection tridimensionnelle de leurs croyances. Si l’individu n’est pas vigilant et qu’il n’est pas conscient de sa responsabilité pleine et entière dans l’apparition de ces réalités extérieures, il y a de fortes chances qu’il y réagisse une fois qu’il y sera confronté. Prenons l’exemple de la « victime » pour illustrer nos propos. La « victime » est un rôle égotique à laquelle la conscience de veille s’identifie et qui s’apitoie sur son triste sort, percevant les autres comme des menaces potentielles, des êtres méchants qui lui font du mal et qui ne la respectent pas. En s’identifiant à ce rôle, la personne active son pouvoir créateur et contribue ainsi à « attirer » à elle des situations de vie où des bourreaux lui tomberont dessus. Confrontée à ces situations, elle réagira en s’identifiant à nouveau à ce rôle de victime et entrera dans un cercle vicieux d’action-réaction totalement destructeur, s’incarnant encore et encore dans les mêmes formes d’existences conditionnées. Ces situations où la personne se trouvera dans la peau de la « victime » seront en fait les paiements de son karma en rapport, qu’elle recréera par sa réaction, dans un cercle vicieux totalement mortifère que les bouddhistes appellent « samsara ». Tant qu’elle n’aura pas pris conscience de sa responsabilité et qu’elle n’aura pas réussi à accepter pleinement la situation sans y réagir, il ne lui sera pas possible de s’extraire de son karma aliénant. Cet exemple peut être porté à tous les autres rôles identitaires de l’ego, qui sont encore largement répandus dans le collectif humain, conséquence de l’emprise totalitaire de l’Ombre sur notre monde pendant le dernier cycle cosmique du Kali Yuga (l’Âge de Fer), où la loi du karma, devant normalement présider à l’évolution des Âmes, a été totalement pervertie de sorte à ce que celles-ci ne puissent plus s’extraire de la glue de leur karma.
Fort heureusement, la nouvelle Ère cosmique à l’aube de laquelle nous nous trouvons présentement, l'Hiranya Yuga (l’Âge d'Or) se caractérise par le retour au premier plan de l’enseignement spirituel de la Science initiatique sacrée, dénué d’illusion et dépoussiéré de toutes ses perversions. Cet enseignement fut légué à l’humanité par tous les grands Initiés de l’histoire afin de poser les panneaux indicateurs permettant aux Âmes volontaires d’emprunter le Chemin du retour à leur véritable nature, sans se perdre dans les dédales de l’ignorance et de l’illusion. Les grands Initiés ont toujours mis l’accent sur la maîtrise de soi, afin que l’homme ne cède pas le flanc à ses bas instincts et qu’il fasse les efforts nécessaires pour élever sa conscience au niveau de ses sommets intérieurs, là où son Maître intérieur l’attend avec une infinie indulgence et une patience éternelle.
Nous pourrions définir la notion de « maîtrise de soi » comme la capacité de l’être humain à orienter ses pensées et ses émotions dans le sens de ce qu’il veut vraiment, dans le respect de l’Ordre naturel des choses (c’est-à-dire dans le respect du Plan divin, voir explication ci-dessous), dans une attitude intérieure d’acceptation face aux circonstances de vie auxquelles il est confronté et dont il est le créateur responsable. Nous avons créés une méditation guidée sur le thème de l’Acceptation inconditionnelle. Nous ne reviendrons pas sur cette notion dans le cadre de cette page, mais vous invitons à découvrir cette méditation et l’explication qui lui est consacrée afin de vous faire une idée de cette question ô combien primordiale en matière de spiritualité (sans jeu de mots de notre part...).
Orientation du pouvoir créateur
La première phase de la méditation guidée vous permettra d’atteindre un état de relaxation profonde qui favorisera l’émergence du subconscient grâce au changement d’ondes vibratoires du cerveau. Cette entrée en mode alpha n’est pas une étape indispensable à l'activation du pouvoir créateur, mais elle en facilite l'efficacité de par la perméabilité accrue du subconscient. De plus, cette étape permet de remobiliser l’énergie psychique grâce au relais pris par la Conscience pure en lieu et place du mental. Ce dernier, en tant qu’outil créateur, n’en sera dès lors que plus performant pour créer la réalité que vous voulez vraiment vivre. La visualisation de cette réalité avec moult détails enthousiasmants favorisera tout naturellement la stimulation émotionnelle, pour un alignement pensées-émotions optimal. Les plan mental et émotionnel seront ainsi impactés, de même que votre subconscient, vous permettant d’atteindre votre objectif par deux voies différentes, mais toutefois parfaitement complémentaires.
Pour que l’exercice soit vraiment efficace, simulez, faites semblant, faites comme si la réalité que vous imaginez est bel et bien déjà existante, et que vous êtes en train de la vivre, avec la mise à contribution de tous vos sens. Imaginer ou visualiser, ce n’est pas seulement utiliser le sens de la vue dans le plan mental en créant des images, mais c’est aussi mettre à contribution toutes les autres mémoires sensorielles (ouïe, toucher, odorat, goût, ressenti intérieur). Créez-vous un véritable feu d’artifice sensoriel. Plantez le décor à votre guise. Imaginez le lieu tel qu’il est avec les objets, les détails, l’ambiance, les bruits, les odeurs, etc. Créez en votre esprit l’environnement comme si vous y étiez vraiment. Imaginez-vous interagir avec cet environnement et les personnes en présence, comme vous en avez envie. Votre imagination et votre potentiel de création n’ont pour seules limites que celles que vous leur imposez. Il n’appartient qu’à vous d’orienter votre pouvoir créateur dans le sens de ce que vous voulez vraiment. Si durant la visualisation créatrice, vous remarquez des sentiments négatifs (sentiment d’indignité par exemple) ou éprouvez des émotions désagréables (comme de la peur par exemple), interrompez votre visualisation et prenez quelques instants pour accueillir ces schémas négatifs. Ne les réprimez pas en forçant votre visualisation, mais accordez-leur au contraire toute votre attention, sans réagir, sans résister, sans contrôler, sans vous y identifier. Observez-les depuis l’espace non conditionné de la Conscience pure que vous êtes, simplement en ressentant les effets qu’ils génèrent en vous (tensions, malaise diffus, morosité, tristesse, etc.). Puis, une fois qu’ils ne vous perturbent plus, reprenez le cours de la visualisation là où vous l’aviez laissée.
Il est vraiment important de ressentir, de vibrer l’essence de ce que vous souhaitez vivre. La vibration est la forme de conscience sur laquelle se base l'énergie d'Amour-Force pour amener en manifestation ce que vous vibrez. Pour reprendre l'expression du Barefoot Doctor, nous pourrions dire que la vibration intérieure que vous émettez dans l'instant est votre moyen de « passer votre commande à la Grande Dame de la Cantine Universelle ». Votre vibration intérieure est la clé de votre pouvoir créateur. Plus votre vibration est forte, plus vous êtes puissant-e ! Ne vous soucier pas de la manière dont cette réalité doit se manifester dans votre vie, mais concentrez-vous uniquement sur le résultat escompté, comme si vous le viviez réellement ici et maintenant. Il est absolument primordial d'induire en votre subconscient l'idée que ce que vous vibrez intérieurement est produit par un ensemble de stimuli ayant cours dans votre réalité présente, même si vous savez pertinemment que ce n'est pas le cas puisque vous n'y êtes pas confronté-e dans votre réalité extérieure. Là est tout l'art de « faire semblant », car le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réellement vécue et une situation créée de toute pièce par votre imagination. Le subconscient est impacté dans les deux cas. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les réactions émotionnelles induites par la visualisation. En effet, on peut très bien ressentir de la joie à la simple idée de vivre une situation de vie particulière, simplement en l’imaginant, sans la vivre dans le plan physique. A l'inverse, on peut ressentir des émotions désagréables dans le corps en se remémorant un événement traumatisant vécu dans le passé. C’est précisément cette faculté que nous allons utiliser durant cette méditation guidée. Vous allez donc « faire comme si » vous viviez présentement la situation de vie désirée en créant le plus de détails possible afin de la rendre la plus réelle possible dans votre esprit. Identifiez-vous totalement à celui ou celle que vous êtes dans cette situation.
Veillez à maintenir votre concentration par une visualisation entretenue aussi fermement que possible. Cela évitera au mental de partir dans tous les sens en affaiblissant la qualité de votre création. Toutefois, ne cherchez pas à obtenir une visualisation « parfaite », mais faites au mieux de vos capacités du moment, sans tension intérieure, en faisant seulement l’effort nécessaire pour maintenir une concentration optimale. Soyez sincère, c’est-à-dire totalement présent-e à ce que vous faites, sans vous soucier du degré d’efficacité de votre processus de création. Faites comme un petit enfant qui jouerait à un jeu captivant, en étant pleinement investi dans votre « jeu » de création d’une réalité, sans vous soucier de la façon dont vous jouez (le fameux détachement du résultat...). Ne vous demandez surtout pas si cela à des chances de fonctionner, mais faites...
Bien que vous soyez évidemment libre de travailler à la réalisation de tous vos désirs (votre libre-arbitre est votre droit le plus inaliénable), veillez à ce que vos pensées s'inscrivent dans l'attitude la plus JUSTE possible, pour vous et pour les autres, dans la bienveillance, l’harmonie, l'abondance, l'évolution personnelle et collective. Si vous ne pouvez pas compter sur votre intuition pour vous dicter l’Action juste, alors faites au plus près de votre conscience, en fonction de ce que vous jugez juste et bon. Faites selon votre « bon sens », avec sincérité, en ayant bien sondé les véritables motivations derrière votre intention (ou volonté) ! Vous avez entièrement le droit de satisfaire des désirs purement égotiques, mais dans ce cas-là assumez l'entière responsabilité de votre création... et du renforcement des impulsions de l’ego sur votre personnalité. Dans tous les cas, il vous sera toujours possible de remettre votre énergie de création dans les « mains » du Divin en vous, afin qu'Il l'aligne sur l’Ordre naturel des choses : le Plan Divin.
Le Plan Divin
Le Plan Divin est l'aspect du Divin qui est le Masculin sacré. Il est le Principe de Volonté Divine. Il est l'une des deux impulsions créatrices primordiales du Divin, l'autre étant le Féminin sacré, la Conscience pure d'Amour-Force. L'Absolu, Dieu, ou quel que soit le nom qu'on veuille bien lui donner est la réunion maintenue en parfait équilibre de ces deux polarités complémentaires. Dieu est sans forme, sans espace, sans écoulement de temps, sans dimensions, sans densité, sans commencement ni fin, mais Il est aussi sans absence de formes, d'espace, de temps, de dimensions, de densité, de commencement ou de fin car tout ceci ne sont que des concepts mentaux. Il s'agit là de la Source infinie, Suprême, Primordiale, et Ultime à la fois. Ramana Maharshi, l’un des grands Sages de l’Inde, utilisait une image en disant de ce Principe qu'Il est comme l’écran blanc sur lequel se projettent successivement films de guerre, d’incendie ou de naufrage et qui reste constamment non affecté par ces projections. Ni troué par les balles, ni brûlé, ni mouillé à aucun moment, et se retrouve uniformément blanc une fois la projection terminée : pure conscience d’Être. Selon les traditions, Il est Brahman, Aïn Soph, le Créateur, la Conscience universelle, le Sans-Visage, l'Innommable[1], l'Unique sans second, etc. Lorsque nous parlons du Plan Divin, c’est donc à la polarité masculine-électrique de ce Principe Divin que nous faisons référence. Nous définissons également le Plan Divin comme l’Intelligence supramentale car Il n’est pas réduit à l’intellect mental, qui est lié à la réflexion, à l’analyse, à la conceptualisation et à la rationalisation. D'ailleurs, plus l'intellect cherche à pénétrer le Plan Divin par la forme-pensée, plus il s'en éloigne. Il est intéressant ici d’ouvrir une parenthèse en se penchant sur cette notion de « réflexion » au travers de l’excellent exposé de René Guénon :
« Le mot réflexion est appliqué à la pensée rationnelle, par laquelle les choses ne sont vues que comme dans un miroir, quasi per speculum, comme dit saint Paul. Ce n'est pas sans motif non plus qu'une même racine man ou men a servi, dans des langues diverse, à former de nombreux mots qui désignent d'une part la lune (grec mênê, anglais moon, allemand mond), et d'autre part la faculté rationnelle ou le « mental » (sanscrit manas, latin mens, anglais mind), et aussi, par suite, l'homme considéré plus spécialement dans la nature rationnelle par laquelle il se définit spécifiquement (sanscrit mânava, anglais man, allemand mann et mensch). La raison, en effet, qui n'est qu'une faculté de connaissance médiate, est le mode proprement humain de l'intelligence; l'intuition intellectuelle peut être dite supra-humaine, puisqu'elle est une participation directe de l'Intelligence universelle, qui, résidant dans le cœur, c'est-à-dire au centre même de l'être, là où est son point de contact avec le Divin, pénètre cet être par l'intérieur et l'illumine de son rayonnement. La lumière est le symbole le plus habituel de la connaissance ; il est donc naturel de représenter par la lumière solaire la connaissance directe, c'est-à-dire intuitive, qui est celle de l'intellect pur, et par la lumière lunaire la connaissance réfléchie, c'est-à-dire discursive, qui est celle de la raison. Comme la lune ne peut donner sa lumière que si elle est elle-même éclairée par le soleil, de même la raison ne peut fonctionner valablement, dans l'ordre de réalité qui est son domaine propre, que sous la garantie de principes qui l'éclairent et la dirigent, et qu'elle reçoit de l'intellect supérieur. » (Symboles de la Science sacrée, Ed. Gallimard, 1962)
Ainsi, de même que la lune ne peut que réfléchir la Lumière du soleil, la raison, (ou mental, ou conscience humaine) ne peut rayonner la Lumière absolue de l’Intelligence supramentale. Ce symbolisme signifie que malgré toute sa bonne volonté, le mental ne peut nullement savoir ce qu’il est juste de faire conformément au Plan Divin. Seul l’alignement de la conscience de veille sur la Conscience Pure permet de s’ouvrir à l’intuition de l’Action juste et de faire ainsi de l’individualité le vecteur de l’Intelligence supramentale.
Notion de « volonté »
Nos actes procèdent habituellement de la volonté, de l’intention... difficile de faire autrement. Cette dynamique créatrice porte le nom de volition. C'est elle qui enclenche le processus de création de réalités. La volonté est le ferment de nos actes et donc des expériences que nous vivons. Des volontés, il y a en autant que d'adjectifs pour les qualifier ; il y a des volontés faibles, des volontés égoïstes, mais aussi des volontés supérieures. C’est précisément à ce niveau là que se situe toute la différence qui fait l’objet de cet article. Nous pouvons distinguer deux types de volontés : la volonté intéressée (ou égotique), et la Volonté divine. Les actes découlant de la volonté intéressée sont générateurs de karma positif ou négatif, car se sont les impulsions d’attraction et de rejet de la conscience humaine emprisonnée dans l’illusoire impression d’être séparé (ou ego) qui sont aux commandes de l’incarnation. Pour éviter cet écueil, il est nécessaire de remettre la volonté personnelle dans les mains du Maître intérieur (qui est le Principe Divin individualisé) qui alignera l’énergie créatrice sur l’Ordre naturelle des choses, le plan Divin donc. Il y aura alors également création de karma, car aucun acte n’est exempt de conséquences, mais il sera neutre et par conséquent non-aliénant.
Dans cet exercice méditatif, vous serez invité-e à remettre symboliquement votre énergie créatrice dans les mains du Divin afin que votre volonté égotique n’interfère pas négativement sur le Plan Divin prévu pour vous. Jésus parlait en des termes équivalents lorsqu’il disait : « Seigneur, que Ta Volonté soit faite et non la mienne ». Par ailleurs, cela traduisait également son immense faculté de détachement et d’acceptation inconditionnelle de la réalité du moment présent.
Cela nous amène à considérer l’extrême importance de la maîtrise de soi. Comme le disait le Bouddha historique Siddharta Gautama il y a 2500 ans déjà : « ce que nous sommes aujourd'hui résulte de nos pensées d'hier ; et de nos pensées d'aujourd'hui dépendra notre vie de demain : notre esprit bâtit notre vie. Votre pire ennemi ne peut pas vous blesser autant que vos pensées. Mais une fois maîtrisées, personne ne vous aidera autant que vos pensées. ». Il disait également : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde », ou encore « avec nos pensées, nous créons le monde ». Nos pensées sont donc la matière première avec laquelle nous créons les futures réalités que nous vivrons dans notre vie, mais également toutes nos réalités intérieures, c’est-à-dire notre santé, nos forces et faiblesses, nos croyances au sujet de nous-mêmes et notre vision du monde qui conditionnent notre rapport avec celui-ci et toutes les formes de conscience qui le composent. A ce niveau, le problème est que la plupart des êtres humains se laissent totalement conditionner par l’image que leur projette leur environnement, la société et les autres. L’interprétation qu’ils font des stimuli produits par le monde extérieur implante en leur psyché un ensemble de croyances auxquelles ils s’identifieront pleinement et qui deviendront leur réalité intérieure, contribuant comme nous l’avons vu à produire de nouvelles réalités extérieures qui seront la projection tridimensionnelle de leurs croyances. Si l’individu n’est pas vigilant et qu’il n’est pas conscient de sa responsabilité pleine et entière dans l’apparition de ces réalités extérieures, il y a de fortes chances qu’il y réagisse une fois qu’il y sera confronté. Prenons l’exemple de la « victime » pour illustrer nos propos. La « victime » est un rôle égotique à laquelle la conscience de veille s’identifie et qui s’apitoie sur son triste sort, percevant les autres comme des menaces potentielles, des êtres méchants qui lui font du mal et qui ne la respectent pas. En s’identifiant à ce rôle, la personne active son pouvoir créateur et contribue ainsi à « attirer » à elle des situations de vie où des bourreaux lui tomberont dessus. Confrontée à ces situations, elle réagira en s’identifiant à nouveau à ce rôle de victime et entrera dans un cercle vicieux d’action-réaction totalement destructeur, s’incarnant encore et encore dans les mêmes formes d’existences conditionnées. Ces situations où la personne se trouvera dans la peau de la « victime » seront en fait les paiements de son karma en rapport, qu’elle recréera par sa réaction, dans un cercle vicieux totalement mortifère que les bouddhistes appellent « samsara ». Tant qu’elle n’aura pas pris conscience de sa responsabilité et qu’elle n’aura pas réussi à accepter pleinement la situation sans y réagir, il ne lui sera pas possible de s’extraire de son karma aliénant. Cet exemple peut être porté à tous les autres rôles identitaires de l’ego, qui sont encore largement répandus dans le collectif humain, conséquence de l’emprise totalitaire de l’Ombre sur notre monde pendant le dernier cycle cosmique du Kali Yuga (l’Âge de Fer), où la loi du karma, devant normalement présider à l’évolution des Âmes, a été totalement pervertie de sorte à ce que celles-ci ne puissent plus s’extraire de la glue de leur karma.
Fort heureusement, la nouvelle Ère cosmique à l’aube de laquelle nous nous trouvons présentement, l'Hiranya Yuga (l’Âge d'Or) se caractérise par le retour au premier plan de l’enseignement spirituel de la Science initiatique sacrée, dénué d’illusion et dépoussiéré de toutes ses perversions. Cet enseignement fut légué à l’humanité par tous les grands Initiés de l’histoire afin de poser les panneaux indicateurs permettant aux Âmes volontaires d’emprunter le Chemin du retour à leur véritable nature, sans se perdre dans les dédales de l’ignorance et de l’illusion. Les grands Initiés ont toujours mis l’accent sur la maîtrise de soi, afin que l’homme ne cède pas le flanc à ses bas instincts et qu’il fasse les efforts nécessaires pour élever sa conscience au niveau de ses sommets intérieurs, là où son Maître intérieur l’attend avec une infinie indulgence et une patience éternelle.
Nous pourrions définir la notion de « maîtrise de soi » comme la capacité de l’être humain à orienter ses pensées et ses émotions dans le sens de ce qu’il veut vraiment, dans le respect de l’Ordre naturel des choses (c’est-à-dire dans le respect du Plan divin, voir explication ci-dessous), dans une attitude intérieure d’acceptation face aux circonstances de vie auxquelles il est confronté et dont il est le créateur responsable. Nous avons créés une méditation guidée sur le thème de l’Acceptation inconditionnelle. Nous ne reviendrons pas sur cette notion dans le cadre de cette page, mais vous invitons à découvrir cette méditation et l’explication qui lui est consacrée afin de vous faire une idée de cette question ô combien primordiale en matière de spiritualité (sans jeu de mots de notre part...).
Orientation du pouvoir créateur
La première phase de la méditation guidée vous permettra d’atteindre un état de relaxation profonde qui favorisera l’émergence du subconscient grâce au changement d’ondes vibratoires du cerveau. Cette entrée en mode alpha n’est pas une étape indispensable à l'activation du pouvoir créateur, mais elle en facilite l'efficacité de par la perméabilité accrue du subconscient. De plus, cette étape permet de remobiliser l’énergie psychique grâce au relais pris par la Conscience pure en lieu et place du mental. Ce dernier, en tant qu’outil créateur, n’en sera dès lors que plus performant pour créer la réalité que vous voulez vraiment vivre. La visualisation de cette réalité avec moult détails enthousiasmants favorisera tout naturellement la stimulation émotionnelle, pour un alignement pensées-émotions optimal. Les plan mental et émotionnel seront ainsi impactés, de même que votre subconscient, vous permettant d’atteindre votre objectif par deux voies différentes, mais toutefois parfaitement complémentaires.
Pour que l’exercice soit vraiment efficace, simulez, faites semblant, faites comme si la réalité que vous imaginez est bel et bien déjà existante, et que vous êtes en train de la vivre, avec la mise à contribution de tous vos sens. Imaginer ou visualiser, ce n’est pas seulement utiliser le sens de la vue dans le plan mental en créant des images, mais c’est aussi mettre à contribution toutes les autres mémoires sensorielles (ouïe, toucher, odorat, goût, ressenti intérieur). Créez-vous un véritable feu d’artifice sensoriel. Plantez le décor à votre guise. Imaginez le lieu tel qu’il est avec les objets, les détails, l’ambiance, les bruits, les odeurs, etc. Créez en votre esprit l’environnement comme si vous y étiez vraiment. Imaginez-vous interagir avec cet environnement et les personnes en présence, comme vous en avez envie. Votre imagination et votre potentiel de création n’ont pour seules limites que celles que vous leur imposez. Il n’appartient qu’à vous d’orienter votre pouvoir créateur dans le sens de ce que vous voulez vraiment. Si durant la visualisation créatrice, vous remarquez des sentiments négatifs (sentiment d’indignité par exemple) ou éprouvez des émotions désagréables (comme de la peur par exemple), interrompez votre visualisation et prenez quelques instants pour accueillir ces schémas négatifs. Ne les réprimez pas en forçant votre visualisation, mais accordez-leur au contraire toute votre attention, sans réagir, sans résister, sans contrôler, sans vous y identifier. Observez-les depuis l’espace non conditionné de la Conscience pure que vous êtes, simplement en ressentant les effets qu’ils génèrent en vous (tensions, malaise diffus, morosité, tristesse, etc.). Puis, une fois qu’ils ne vous perturbent plus, reprenez le cours de la visualisation là où vous l’aviez laissée.
Il est vraiment important de ressentir, de vibrer l’essence de ce que vous souhaitez vivre. La vibration est la forme de conscience sur laquelle se base l'énergie d'Amour-Force pour amener en manifestation ce que vous vibrez. Pour reprendre l'expression du Barefoot Doctor, nous pourrions dire que la vibration intérieure que vous émettez dans l'instant est votre moyen de « passer votre commande à la Grande Dame de la Cantine Universelle ». Votre vibration intérieure est la clé de votre pouvoir créateur. Plus votre vibration est forte, plus vous êtes puissant-e ! Ne vous soucier pas de la manière dont cette réalité doit se manifester dans votre vie, mais concentrez-vous uniquement sur le résultat escompté, comme si vous le viviez réellement ici et maintenant. Il est absolument primordial d'induire en votre subconscient l'idée que ce que vous vibrez intérieurement est produit par un ensemble de stimuli ayant cours dans votre réalité présente, même si vous savez pertinemment que ce n'est pas le cas puisque vous n'y êtes pas confronté-e dans votre réalité extérieure. Là est tout l'art de « faire semblant », car le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réellement vécue et une situation créée de toute pièce par votre imagination. Le subconscient est impacté dans les deux cas. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les réactions émotionnelles induites par la visualisation. En effet, on peut très bien ressentir de la joie à la simple idée de vivre une situation de vie particulière, simplement en l’imaginant, sans la vivre dans le plan physique. A l'inverse, on peut ressentir des émotions désagréables dans le corps en se remémorant un événement traumatisant vécu dans le passé. C’est précisément cette faculté que nous allons utiliser durant cette méditation guidée. Vous allez donc « faire comme si » vous viviez présentement la situation de vie désirée en créant le plus de détails possible afin de la rendre la plus réelle possible dans votre esprit. Identifiez-vous totalement à celui ou celle que vous êtes dans cette situation.
Veillez à maintenir votre concentration par une visualisation entretenue aussi fermement que possible. Cela évitera au mental de partir dans tous les sens en affaiblissant la qualité de votre création. Toutefois, ne cherchez pas à obtenir une visualisation « parfaite », mais faites au mieux de vos capacités du moment, sans tension intérieure, en faisant seulement l’effort nécessaire pour maintenir une concentration optimale. Soyez sincère, c’est-à-dire totalement présent-e à ce que vous faites, sans vous soucier du degré d’efficacité de votre processus de création. Faites comme un petit enfant qui jouerait à un jeu captivant, en étant pleinement investi dans votre « jeu » de création d’une réalité, sans vous soucier de la façon dont vous jouez (le fameux détachement du résultat...). Ne vous demandez surtout pas si cela à des chances de fonctionner, mais faites...
Bien que vous soyez évidemment libre de travailler à la réalisation de tous vos désirs (votre libre-arbitre est votre droit le plus inaliénable), veillez à ce que vos pensées s'inscrivent dans l'attitude la plus JUSTE possible, pour vous et pour les autres, dans la bienveillance, l’harmonie, l'abondance, l'évolution personnelle et collective. Si vous ne pouvez pas compter sur votre intuition pour vous dicter l’Action juste, alors faites au plus près de votre conscience, en fonction de ce que vous jugez juste et bon. Faites selon votre « bon sens », avec sincérité, en ayant bien sondé les véritables motivations derrière votre intention (ou volonté) ! Vous avez entièrement le droit de satisfaire des désirs purement égotiques, mais dans ce cas-là assumez l'entière responsabilité de votre création... et du renforcement des impulsions de l’ego sur votre personnalité. Dans tous les cas, il vous sera toujours possible de remettre votre énergie de création dans les « mains » du Divin en vous, afin qu'Il l'aligne sur l’Ordre naturel des choses : le Plan Divin.
Le Plan Divin
Le Plan Divin est l'aspect du Divin qui est le Masculin sacré. Il est le Principe de Volonté Divine. Il est l'une des deux impulsions créatrices primordiales du Divin, l'autre étant le Féminin sacré, la Conscience pure d'Amour-Force. L'Absolu, Dieu, ou quel que soit le nom qu'on veuille bien lui donner est la réunion maintenue en parfait équilibre de ces deux polarités complémentaires. Dieu est sans forme, sans espace, sans écoulement de temps, sans dimensions, sans densité, sans commencement ni fin, mais Il est aussi sans absence de formes, d'espace, de temps, de dimensions, de densité, de commencement ou de fin car tout ceci ne sont que des concepts mentaux. Il s'agit là de la Source infinie, Suprême, Primordiale, et Ultime à la fois. Ramana Maharshi, l’un des grands Sages de l’Inde, utilisait une image en disant de ce Principe qu'Il est comme l’écran blanc sur lequel se projettent successivement films de guerre, d’incendie ou de naufrage et qui reste constamment non affecté par ces projections. Ni troué par les balles, ni brûlé, ni mouillé à aucun moment, et se retrouve uniformément blanc une fois la projection terminée : pure conscience d’Être. Selon les traditions, Il est Brahman, Aïn Soph, le Créateur, la Conscience universelle, le Sans-Visage, l'Innommable[1], l'Unique sans second, etc. Lorsque nous parlons du Plan Divin, c’est donc à la polarité masculine-électrique de ce Principe Divin que nous faisons référence. Nous définissons également le Plan Divin comme l’Intelligence supramentale car Il n’est pas réduit à l’intellect mental, qui est lié à la réflexion, à l’analyse, à la conceptualisation et à la rationalisation. D'ailleurs, plus l'intellect cherche à pénétrer le Plan Divin par la forme-pensée, plus il s'en éloigne. Il est intéressant ici d’ouvrir une parenthèse en se penchant sur cette notion de « réflexion » au travers de l’excellent exposé de René Guénon :
« Le mot réflexion est appliqué à la pensée rationnelle, par laquelle les choses ne sont vues que comme dans un miroir, quasi per speculum, comme dit saint Paul. Ce n'est pas sans motif non plus qu'une même racine man ou men a servi, dans des langues diverse, à former de nombreux mots qui désignent d'une part la lune (grec mênê, anglais moon, allemand mond), et d'autre part la faculté rationnelle ou le « mental » (sanscrit manas, latin mens, anglais mind), et aussi, par suite, l'homme considéré plus spécialement dans la nature rationnelle par laquelle il se définit spécifiquement (sanscrit mânava, anglais man, allemand mann et mensch). La raison, en effet, qui n'est qu'une faculté de connaissance médiate, est le mode proprement humain de l'intelligence; l'intuition intellectuelle peut être dite supra-humaine, puisqu'elle est une participation directe de l'Intelligence universelle, qui, résidant dans le cœur, c'est-à-dire au centre même de l'être, là où est son point de contact avec le Divin, pénètre cet être par l'intérieur et l'illumine de son rayonnement. La lumière est le symbole le plus habituel de la connaissance ; il est donc naturel de représenter par la lumière solaire la connaissance directe, c'est-à-dire intuitive, qui est celle de l'intellect pur, et par la lumière lunaire la connaissance réfléchie, c'est-à-dire discursive, qui est celle de la raison. Comme la lune ne peut donner sa lumière que si elle est elle-même éclairée par le soleil, de même la raison ne peut fonctionner valablement, dans l'ordre de réalité qui est son domaine propre, que sous la garantie de principes qui l'éclairent et la dirigent, et qu'elle reçoit de l'intellect supérieur. » (Symboles de la Science sacrée, Ed. Gallimard, 1962)
Ainsi, de même que la lune ne peut que réfléchir la Lumière du soleil, la raison, (ou mental, ou conscience humaine) ne peut rayonner la Lumière absolue de l’Intelligence supramentale. Ce symbolisme signifie que malgré toute sa bonne volonté, le mental ne peut nullement savoir ce qu’il est juste de faire conformément au Plan Divin. Seul l’alignement de la conscience de veille sur la Conscience Pure permet de s’ouvrir à l’intuition de l’Action juste et de faire ainsi de l’individualité le vecteur de l’Intelligence supramentale.
Notion de « volonté »
Nos actes procèdent habituellement de la volonté, de l’intention... difficile de faire autrement. Cette dynamique créatrice porte le nom de volition. C'est elle qui enclenche le processus de création de réalités. La volonté est le ferment de nos actes et donc des expériences que nous vivons. Des volontés, il y a en autant que d'adjectifs pour les qualifier ; il y a des volontés faibles, des volontés égoïstes, mais aussi des volontés supérieures. C’est précisément à ce niveau là que se situe toute la différence qui fait l’objet de cet article. Nous pouvons distinguer deux types de volontés : la volonté intéressée (ou égotique), et la Volonté divine. Les actes découlant de la volonté intéressée sont générateurs de karma positif ou négatif, car se sont les impulsions d’attraction et de rejet de la conscience humaine emprisonnée dans l’illusoire impression d’être séparé (ou ego) qui sont aux commandes de l’incarnation. Pour éviter cet écueil, il est nécessaire de remettre la volonté personnelle dans les mains du Maître intérieur (qui est le Principe Divin individualisé) qui alignera l’énergie créatrice sur l’Ordre naturelle des choses, le plan Divin donc. Il y aura alors également création de karma, car aucun acte n’est exempt de conséquences, mais il sera neutre et par conséquent non-aliénant.
Dans cet exercice méditatif, vous serez invité-e à remettre symboliquement votre énergie créatrice dans les mains du Divin afin que votre volonté égotique n’interfère pas négativement sur le Plan Divin prévu pour vous. Jésus parlait en des termes équivalents lorsqu’il disait : « Seigneur, que Ta Volonté soit faite et non la mienne ». Par ailleurs, cela traduisait également son immense faculté de détachement et d’acceptation inconditionnelle de la réalité du moment présent.
Vous pourriez vous demandez s’il est bien utile de créer une réalité
par l’orientation consciente des pensées et des émotions si de toute
manière le Plan Divin corrige l’énergie de création, et que votre désir
pourrait ainsi ne jamais se manifester dans la matière si il ne
s’inscrit pas dans l’Ordre des choses. Eh bien, si nous vous invitons à
procéder de cette manière, c'est tout simplement pour éviter le
déclenchement de conséquences karmiques. Cela nous amène à considérer
également la notion de renoncement. En s’en remettant
au Plan Divin, l’individu renonce à l’attachement à un quelconque
résultat pour lui-même, et fait confiance au Divin en lui. Vous pourriez également vous demander pourquoi le Divin, tout omniscient qu’Il est, ne créé-t-Il pas Lui-même cette réalité conformément au Plan de Vie prévu pour l’Âme incarnée. La réponse est toute simple, le Divin respecte le libre-arbitre de l’Âme humaine. C’est à elle de décider de l’orientation qu’elle donne aux énergies dont elle dispose pour créer des réalités. Il s’agit là d’un apprentissage qui lui est absolument nécessaire pour son évolution. |
[1] Dans
le Judaïsme par exemple, Dieu n'est jamais nommé bien qu'il écrive son
nom à l'aide du tétragramme JHVH, car on ne peut le nommer sans limiter
Son Essence. Dieu est innommable.
- type de fichier : .zip (.mp3) - durée : 34:32 - voix : Bodhiyuga - taille : 31.7 Mo - musique : l'Amour Vainqueur - texte de la méditation |
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